Après avoir longuement roulé dans le bassin minier belge où il est né, Bernard Gillain enfourche une nouvelle fois son vélo pour quelques semaines de ballade vers le proche étranger, ce côté français de la Cordillère Noire qui commence à Bonsecours et se termine au-delà de Béthune.
Il a envie de voir comment l’ancien bassin minier du Nord-Pas de Calais a vécu la disparition de l’industrie houillère, comment les traditions ouvrières et les richesses culturelles dues au métissage ont survécu à l’exploitation du charbon, comment elles sont utilisées, réactivées, réinterprétées pour construire un futur.