À Gravelines, au pied de la plus grande centrale nucléaire d’Europe, l’eau de la mer du Nord est chaude toute l’année : 23°C. Contre toute attente, le poisson prolifère dans ce milieu hyper industriel, faisant ainsi la joie des pêcheurs.
Mais l’espace autour de la centrale est considéré comme un terrain militaire et l’accès laissé aux pêcheurs n’est qu’une tolérance tacite entre eux et les autorités locales. Pourtant depuis 40 ans, ici, à la limite des barbelés, sur ces terrains vagues inhospitaliers qu’ils ont fait leurs, ils se sentent chez eux.